Le baron Félix de Margherita, juge à la Cour de cassation du royaume de Piémont-Sardaigne, vend le manuscrit au duc d’Aumale le 20 janvier 1856. Il affirme tenir les Très Riches Heures du marquis Serra : en 1849, le juge a fait légitimer la fille naturelle de Gio Battista Serra, fiancée à son fils.
C’est probablement Gio Battista Serra (1768-1855) qui a fait plaquer les armes de sa famille sur le plat supérieur de la reliure du manuscrit : son oncle, le marquis Vincenzo Spinola di San Luca, lui a légué les Très Riches Heures en 1826.
Les armes des Spinola sont encore visibles sur le plat inférieur de la reliure.
The Baron Félix de Margherita, Judge at the Supreme Court of the kingdom of Piedmont-Sardini sold the manuscript to the Duke of Aumale on 20 January 1856. He claimed to have received the Très Riches Heures from the Marchese Serra. In 1849, he had the illegitimate daughter of Gio Battista Serra, who was engaged to his son, legitimized.
It is probably Gio Battista Serra (1768-1855) who had the family arms applied to the front cover of the manuscript’s binding : his uncle, the marchese Vincenzo Spinola di San Luca, had bequeathed the Très Riches Heures to him in 1826.
The arms of the Spinola family are still visible on the back cover of the binding.