Le Christ aux plaies est adoré par le duc de Savoie Charles Ier et sa femme Blanche de Montferrat, agenouillés de part et d’autre dans l’encadrement. Le thème est lié aux litanies précédentes, instituées par le pape Grégoire le Grand : c’est aussi celui-ci qui vit un Christ de pitié apparaître en célébrant la messe.
Deux anges tiennent les armoiries du couple ducal et les premières lignes de la prière, à la manière d’un parchemin déroulé. À la fin du XVe siècle, c’est le duc de Savoie qui détient les feuillets des Très Riches Heures. Il en fait poursuivre la décoration par Jean Colombe.
Christ with the wounds is venerated by the Duke of Savoy Charles 1 and his wife Blanche of Montferrat, kneeling on either side in the frame. The theme is related to the preceding litanies, instituted by Pope Gregory the Great, who also saw a Christ of Pity appearing while celebrating mass.
Two angels hold the couple’s coat-of-arms and the first lines of the prayers, like an unrolled parchment. At the end of the 15th century, the Duke of Savoy owned the folios of the Très Riches Heures. He employed Jean Colombe to continue the colouring in it.