Office des mortsOffice of the Dead

VêpresVêpres

Job sur son fumierJob on the Dung Hill
Peinture de Jean Colombe et de son atelier, vers 1485Painting by Jean Colombe and his workshop, c. 1485

En page de gauche, les Heures du Saint-Esprit s’achèvent sur les prières de vêpres et complies. L’Office des morts débute sur la page opposée : les premiers mots figurent sur l’encadrement doré.

Selon l’esthétique macabre propre au XVe siècle, le riche encadrement de l’image est animé par des squelettes. L’Office des morts est directement évoqué par la prédelle où un cortège funéraire traverse une ville pour gagner un cimetière.

Le malheureux Job est souvent représenté en ouverture de l’Office des morts car les neuf leçons (lectiones) de l’heure de matines, qui servent d’enseignement, sont tirées de son livre. Jean Colombe oppose la misère de Job, nu sur un tas de fumier, à la suffisance de ses trois amis richement vêtus qui l’exhortent à renier Dieu.

On the left page, the Hours of the Holy Spirit end with Vespers and Compline. On the facing page, the first words of the Office of the Dead appear on the golden frame.

According to the macabre aesthetic characteristic of the 15th century, the rich frame of the right page is decorated with skeletons.The Office of the Dead is directly evoked by the predella : a funerary cortege crosses a city to reach a cemetery.

The unfortunate Job is often shown in the Office of the Dead because the nine lessons (lectiones) of the hour of Matins, which serve to teach, are taken from his book. Jean Colombe has contrasted Job’s misery, shown naked on a pile of dung, with the smugness of his three richly dressed friends who urge him to deny God.

Folio 81 versoFolio 81 verso
Folio 82 rectoFolio 82 recto