Prier devant une image du Christ représenté avec ses plaies est caractéristique des pratiques de dévotion du XVe siècle. Il s’agit pour le fidèle de prendre part, par la prière, aux souffrances du Christ.
Le Christ, entre mort et résurrection, est représenté debout, sortant de la cuve du sarcophage de son tombeau. Seul le haut de son corps est visible avec buste et mains stigmatisées, blessure au flanc droit, couronne d’épines sur la tête. Le Christ de pitié est souvent soutenu par deux anges ici occupés plus bas.
Praying in front of an image of Christ shown with his wounds is typical of 15th century devotional practices. For the faithful, it involved taking part in Christ’s sufferings through prayer.
Christ, between death and resurrection, is shown standing, coming out of the sarcophagus of his tomb. Only upper part of his body is visible with the stigmata on the torso and hands, the wound on the right side, crown of thorns on His head. Christ of Pity is often held by two angels which here are busy below.
Le paysage pourrait évoquer le lac Léman et le château de Ripaille, près de Thonon, cher au couple ducal. C’est de ce château que, le 31 août 1485, le duc de Savoie expédie le mandement par lequel il fait payer vingt-cinq écus à Jean Colombe pour les peintures des Très Riches Heures.
En ajoutant son portrait, ses armoiries, et peut-être un château au livre, le duc de Savoie se place dans la continuité du duc de Berry.
The landscape may evoke Lake Geneva and the Château of Ripaille, near Thonon, of which the ducal couple was especially fond. It is from this castle that, on 31 August 1485, the Duke of Savoy sent the order by which he would pay 25 ecus to Jean Colombe for the paintings in the Très Riches Heures. In adding his portrait, his coat of arms, and perhaps a castle, to the book, the Duke of Savoy was placing himself as continuing on from the Duke of Berry.