Après la Résurrection

After the Resurrection

Jean Colombe évoque dans les marges des épisodes qui suivent la Résurrection dans les évangiles. Des anges adorent le Christ. Les deux saintes femmes portant des pots à onguent sont celles qui se rendent au tombeau le dimanche de Pâques et le trouvent vide. Au bas de la page, Marie-Madeleine reconnaît le Christ qu’elle a pris pour un jardinier. Par son geste et ses paroles, il lui indique qu’il ne faut pas le toucher : Noli me tangere.

In the margins, Jean Colombe evokes episodes that follow the Resurrection in the gospels. Angels adore Christ. Two holy women carrying ointment jars are those who go to the tomb on Easter Sunday and find the tomb empty. At the bottom of the page, Mary Magdalen sees Christ whom she mistakes for a gardener. With his gesture and words, he indicates to her that she must not touch him : Noli me tangere.


Les gardes

The Guards

Les postures chaotiques des gardes sont proches de celles de la peinture de l’Arrestation réalisée par les frères Limbourg (folio 142 verso). Jean Colombe travaille à partir d’un dessin préparatoire de ses prédécesseurs ce que confirme le motif du sarcophage traversant l’image en diagonale : il figure à plusieurs reprises dans Les Belles Heures, entièrement enluminées par les trois frères Limbourg vers 1405.

The chaotic poses of the guards are similar to those in the painting of the Arrest made by the Limbourg Brothers (folio 142 verso). Jean Colombe worked from a preparatory drawing by his predecessors, as confirmed by the motif of the tomb crossing the image diagonally, since it appears several times in the Belles Heures, which was entirely illuminated by the three Limbourg brothers around 1405.