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dimanche 23 août 2020, par ARNO*

Ce livre tient une grande place dans l’histoire de l’art :
j’ose dire qu’il n’a pas de rival.


C’est ainsi que le duc d’Aumale, Henri d’Orléans (1822-1897), présente son manuscrit le plus précieux, les Très Riches Heures du duc de Berry. Ce livre de prières à l’usage des laïcs est commandé au début du XVe siècle par Jean de Valois (1340-1416), duc de Berry, à trois jeunes artistes originaires de Nimègue, les frères Paul, Jean et Hermann de Limbourg. Ceux-ci s’entourent de copistes et peintres d’initiales mais ils meurent en 1416, la même année que le duc de Berry, sans que l’ouvrage soit achevé.

Tout au long du XVe siècle, d’autres peintres se succèdent pour compléter le manuscrit, tels Barthélémy d’Eyck, vers 1445, ou Jean Colombe, pour le compte du duc de Savoie, en 1485. C’est finalement un somptueux « livre-cathédrale », livre collectif réalisé grâce à une succession d’artistes et de mécènes, qu’acquiert le duc d’Aumale en 1856 : les 206 feuillets abritent 66 grandes peintures et 65 miniatures réalisées à l’aide des pigments les plus rares.

Le duc d’Aumale acquiert très vite le sentiment que le livre serait le joyau de sa collection. Après un oubli de trois siècles dans des collections particulières italiennes, les Très Riches Heures acquièrent une immense renommée et façonnent une image idéale du Moyen Âge dans l’imaginaire collectif. Raffinement de l’ornementation, richesse de l’iconographie, accomplissement artistique font d’elles une œuvre exceptionnelle.

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