La vision dite de l’Ara coeli (L’Autel du ciel), attribuée à l’empereur Auguste, est rapportée par La Légende dorée de Jacques de Voragine au XIIIe siècle.
La représentation de la Vierge à l’Enfant dans le ciel figure dans un tondo et est influencée par le douzième chapitre de l’Apocalypse (12,1) : « Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! Le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête (...)
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Folio 22 recto
Les trois enluminures du feuillet de droite forment une même scène : la Vision de l’Ara Coeli. Songeant à se faire adorer comme un dieu, l’empereur Auguste consulte la sibylle de Tibur, considérée comme une prophétesse. Elle lui annonce la naissance d’un enfant, le Christ, beaucoup plus puissant que lui. Auguste, tombé à genoux, adore alors la Vierge et l’Enfant qui lui apparaissent se détachant sur le soleil dans un cercle doré.